Pour les professionnels de l’intelligence économique, l’ADIT (Agence pour la diffusion de l’information technologique) n’est pas un acteur inconnu.

Pour les autres, rappelons que l’ADIT a été créée en 1992 par le gouvernement français afin de bénéficier d’une plateforme de veille technologique et stratégique.

En 2003, la société a été transformée en Société Nationale détenue par l’Agence des Participations de l’Etat. Puis, elle a été partiellement privatisée début 2011, avec une prise de contrôle du fonds d’investissement de Walter Buttler.

Sa stratégie consiste à se développer à l’étranger, particulièrement en Europe scandinave et germanophone, pour conforter sa première place en Europe.

L’Adit compte au total 145 personnes, réparties sur deux sites :

  • à Paris, avec l’offre de services liée à l’intelligence concurrentielle pour les très grandes entreprises nationales ;
  • à Strasbourg, avec l’offre de services liée à l’intelligence territoriale pour les services déconcentrés de l’État, collectivités, PME, clusters et pôles de compétitivité.

« Les PME n’ont pas le réflexe, ni la culture de l’intelligence économique. Elles sont peu portées sur l’achat d’informations économiques », constate Thierry Ferrari, Responsable du Pôle Intelligence Territoriale de Strasbourg. Pour autant, avec la crise financière puis économique, l’activité de l’Adit a explosé : « Nous enregistrons une croissance de notre chiffre d’affaires de 30 % par an depuis 2008. Car en période troublée, les dirigeants ont un besoin essentiel d’informations pour les aider à prendre des décisions dans une période où ils ont peu de visibilité », constate-t-il.

Des propos qui confirment la nécessité de recourir à des techniques légales de recherche et d’exploitation d’informations. Connaître pour agir.

Source : www.lalsace.fr