L’accès au financement constitue un enjeu stratégique pour les petites entreprises en phase de démarrage et pour les entreprises qui envisagent de pénétrer de nouveaux marchés innovants.
Dans le cadre du Programme Cadre pour la Compétitivité et l’Innovation (CIP) 2007-2013, l’Union Européenne – dont l’objectif est d’améliorer la compétitivité des entreprises européennes – a imaginé des outils financiers pour les petites entreprises qui n’auraient pas reçu le financement nécessaire en raison de la perception du risque par les organismes prêteurs ou d’un manque de garantie.
Ces outils ne sont pas accessibles directement. Ils sont en mis œuvre par le Fonds Européen d’Investissement (FEI) ou par des institutions financières.
Il existe deux types d’outils :
1 – Le mécanisme en faveur des PME innovantes et à forte croissance (MIC) apporte du capital-risque pour améliorer l’accès au financement des PME en phase de démarrage et de croissance, les incitant à investir dans les technologies propres ou l’éco-innovation. Sur le 1er trimestre 2011, 19 accords MIC ont été signés ciblant des investissements dans 17 pays pour un montant de 221,2 millions d’euros.
2 – Le mécanisme de garantie en faveur des PME garantit des prêts bancaires accordés aux PME ayant un potentiel de croissance, mais dont les garanties collatérales sont limitées ou inexistantes. Fin mars, 35 accords avaient été signés avec des intermédiaires financiers issus de 15 pays pour un engagement européen de 279 millions d’euros, et près de 130 000 PME ont bénéficié d’un financement appuyé par ce mécanisme de garantie.
Dans le contexte de crise financière de l’Europe et de crise de l’investissement, ces dispositifs peuvent-ils être un élément de réponse positif pour en limiter les dommages collatéraux?
Sources : Commission Européenne et Xerfi
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