L’intelligence économique est un outil d’aide à la décision. C’est aussi un outil de management pour les grandes et des petites entreprises, dès lors qu’elle contribue au pilotage des projets stratégiques. Les compétences requises pour la collecte, le traitement et la diffusion de l’information sont alors mises au service de clients internes, du niveau de management le plus élevé au niveau le plus opérationnel. Ainsi, en s’inscrivant dans une dimension collective, les savoirs, savoir-faire et savoir-être individuels sont valorisés au delà des compétences pour lesquels les collaborateurs ont été recrutés. Dans ce sens, l’IE apporte une plus-value aux postes et aux tâches afférentes, stimule l’implication et la motivation, et renforce la fidélité des collaborateurs.
Par ailleurs, l’intelligence économique constitue un rail de sécurité vis-à-vis des informations détenues par chaque collaborateur, notamment lors des départs voulus ou subis (retraite, démission, licenciement) .
Aussi, dans un monde régi par une économie de la connaissance, le rôle des ressources humaines devient-il primordial dans sa fonction de gestion des connaissances : le capital humain est un avantage concurrentiel sans pareil. « Les principes de l’IE appliqués à la gestion du capital humain offrent aux DRH la possibilité d’appréhender l’organisation de manière collaborative, en maîtrisant l’information et en développant l’engagement des collaborateurs vers plus de reconnaissance, d’efficacité et de performance » précisent les organisateurs du colloque organisé par DeciDRH, qui se tiendra le mercredi 14 décembre 2011 au siège du Medef Ile-de-France.