A la concurrence tarifaire, technologique et normative, s’ajoutent désormais les pénuries de ressources, les catastrophes climatiques et les pressions d’un système financier international essoufflé. Nous vivons une période d’hyper-concurrence. Plus que jamais, les pays doivent adapter des stratégies de puissance, à l’instar de l’Inde qui, pour acquérir le leadership du marché informatique , a développé deux axes clairs entre 1993 et 2004 :
- la suppression – dans les programmes scolaires – des matières littéraires au profit de matières scientifiques, telles que les mathématiques et la finance ;
- la transformation des villes de Bangalore et de Puné en capitales de la haute technologie, ces deux villes étant les moins touchées par la mousson.
Pas de stratégie de puissance, sans vision à long terme, voire à très long terme. C’est pourquoi en Inde, les contrats de concession minières peuvent durer plus d’un siècle et que les empires industriels sont construits sur des familles. Le tout, sécurisé par un système juridique très protectionniste. Résultat : IBM, Cap Gemini, Ernst & Young, Hewlett Packard, Oracle, AOL, Yahoo, Google… ont tous été attirés par le pays des Maharajas.
Source : Infoguerre
Laisser un commentaire