Voici venu le troisième filet consacré aux premiers Etats généraux de l’IE. Ils furent également le lieu d’une vive et récurrente critique sur notre forme actuelle de développement économique : naturellement inégalitaire, démocratiquement dangereux et… sans avenir pour la planète. Aussi, Pierre Cabanes, Conseiller d’Etat, Président d’Antée SAS (cabinet spécialisé dans la veille juridique), s’est fait le chantre du citoyen. « Pour éviter le désastre, les citoyens doivent prendre part au débat sans laisser les « sachants » gouverner à leur place ! (…) La rhétorique maitrisée est l’art du débat : partout dans le monde, il faut enseigner aux jeunes à réfléchir pour que le système économique (et politique, ndlr) puisse incorporer les citoyens au débat public ». Et de regretter l’athénien, à la fois citoyen et chef d’entreprise, maître de la Cité et grand juge de sa raison. « Le système productif modifie en profondeur l’humain ».  Un discours qui appelait de ses vœux une économie au service de l’homme. Et le retour du politique.