Avec le temps, l’e-réputation va prendre de plus en plus d’importance pour les personnes physiques et morales à visibilité publique. Cette tentative de mesure de l’impact numérique d’une administration, d’un individu, d’une entreprise, d’une marque… à travers les forums, blogs, et autres réseaux sociaux traduit une tendance : les internautes donnent de plus en plus leur avis sur le web. Ainsi, dans un dossier paru dans Veille Magazine, on avance que plus de 100 clients donneraient une opinion sur les marques chaque seconde dans le monde… Certes, toutes les citations ne sont pas réellement une source de contenus exploitables. Pour autant, le phénomène va sans aucun doute s’accentuer. Voilà pourquoi des administrations, des entreprises, des agences de communication, des instituts de sondage, etc. s’intéressent de plus en plus aux outils permettant d’évaluer, non seulement leur e-notoriété sur le web, mais surtout leur e-reputation grâce à des mesures de tonalités (négatives ou positives basées sur les verbatims pris dans leur contexte d’apparition sur le web).
Il n’en reste pas moins vrai que le web n’est pas le lieu de l’expression moyenne et qu’il n’est pas représentatif de l’opinion. De fait, l’e-reputation ne permet d’évaluer qu’une partie de l’influence d’une personne physique ou morale à un instant donné. Mais le temps de diffusion et de relais d’opinions sur le web étant tellement rapide, il est évident que les entreprises ont intérêt à essayer de gérer leur image numérique afin d’anticiper et gérer au mieux des crises informationnelles. C’est pourquoi il faut replacer l’e-reputation dans son contexte plus large : une stratégie globale d’influence des idées…
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