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Facebook, LinkedIn, Viadeo, Twitter, Meetic, World of Warcraft, Flickr, MySpace, YouTube… Comment expliquer le succès des réseaux sociaux numériques – professionnels et personnels – qui naissent, vivent et (parfois) meurent au rythme des évolutions d’Internet ? Une des explications majeures réside dans l’importance que chacun accorde à l’entretien de ses relations. Autrement dit un besoin viscéral de communiquer, largement supérieur au désir d’informer. Deux grandes catégories de liens unissent les individus : les liens forts, basés notamment sur l’affectif, l’intimité, les passions, les valeurs, etc. : voilà le cas typique des liens entretenus avec la famille, ses amis, de proches collègues de travail… Les liens faibles, a contrario, désignent des relations plus ou moins régulières provenant de simples connaissances, d’amis d’amis, d’anciens liens forts relâchés… Or, les réseaux sociaux numériques ont cette vertu de faciliter – à la fois – la continuité de liens forts par d’autres outils que le courrier, le téléphone, les rencontres physiques, etc. et l’entretien, voire la réactivation de liens faibles grâce à leur système de recherche. Qui n’a pas retrouvé ou été recontacté par d’anciennes connaissances via Facebook ou son blog personnel ! On comprend aisément l’utilité d’entretenir tous ces liens, notamment pour les professionnels de la recherche d’informations, la veille et l’influence.

D’aucuns pourraient objecter que communiquer via ces « nouveaux » réseaux sociaux, c’est bien, mais pour dire quoi !?! L’essentiel n’est pas nécessairement le contenu du message, car pour entretenir des liens forts ou faibles, l’information compte moins que la fréquence des contacts. Un petit signe, un petit geste qui témoigne de l’attention portée à l’Autre. L’intention et le sentiment restent au cœur des relations humaines, y compris numériques !